La fin de la concession hertzienne que l'Etat avait donné à la chaîne RCTV suscite toutes sortes de réactions de la part de l'opposition vénézuélienne et de ses alliées internationaux. Sous les faux prétextes d'atteintes à la liberté d'expression, l'opposition au gouvernement bolivarien a repris le chemin de la rue; effectuant sous la houlette de Manuel Rosales et d'autres leaders politiques des manifestations de soutien à RCTV. Au niveau national, ces manifestations, paradoxales pour un pays où "se meurt" la liberté d'expression, ont facilité la résurgence d'actions plus violentes organisées par des groupes radicaux frustrés dans leur désir de lancer une révolution orange lors des dernières élections présidentielles. Ainsi, une bombe a explosé au parlement régional de la région du Miranda le 14 avril dernier. De même, le 26/04/07, un autre engin explosif a explosé dans les environs immédiats de l'ambassade de Bolivie au Venezuela. A ces deux attentats qui, heureusement, n'ont pas fait de victimes, on peut rajouter l'alerte à la bombe dans le Métro de Caracas le 23/04/07.
Au niveau international, les relais habituels des entreprises privées de communications vénézuéliennes sont entrés dans le champ de la Bataille médiatique. Reporters Sans Frontières (RSF) étudie "des modalités d'actions" (El Universal, 26/04/07, p.1-2), la Société Interaméricaine Presse (SIP) monte au créneau, Marcel Granier a entamé une tournée mondiale pour chercher du soutien, non pas pour sa chaîne qui continuera d'émettre par le câble, mais pour calomnier le gouvernement socialiste du Venezuela. Au parlement européen, Marcel Granier s'est réuni avec le président du groupe du Parti Populaire Européen, Joseph Daul et avec le responsable de la commission des Relations Extérieurs du parlement européen, Jacek Saryusz-Wolsky. Il a profité de sa visite à Strasbourg pour rencontrer Robert Ménard et des responsables de RSF, qui en bon lobby gravite autour de ce centre de pouvoir.
Ce qui ce passe réellement au Venezuela autour du non-renouvellement de la concession à la chaîne RCTV a bien été expliqué par plusieurs articles en langue française. Nous nous permettons à la fin de cette introduction de mentionner quelques liens utiles pour comprendre cette nouvelle attaque contre la Révolution Bolivarienne.
On sait aussi que le gouvernement a accusé la chaîne d'avoir participé (et organisé) la tentative de putsch d'avril 2002. On se souviendra peut être du témoignage clé d'Andres Izarra, président de Télésur, et chef de l'information de RCTV aux moments des faits, qui avait démissionné pour protester contre la censure que la direction imposait à ses employés pendant ces jours tragiques. D'autres témoignages d'intellectuels ou journalistes ont été diffusés renforçant les accusations du gouvernement.
Cependant, ces (rares) témoignages auquel on a pu avoir accès en Europe sont tous issus de sources plus ou moins proche de la Révolution Bolivarienne. Ils ont été repris dans les articles que nous mentionnons plus bas.
Il nous a paru intéressant et important de publier une série de témoignage à la charge de RCTV (place de la chaîne dans la politique nationale, lien avec les pouvoirs corrompus de la IVe république vénézuélienne, rôle de RCTV dans le Coup d'Etat,…) issus des rangs mêmes de l'opposition. Témoignages que nous publierons en plusieurs parties. Nous nous proposons donc de donner la parole à ces membres de l'opposition (parfois radicale) au gouvernement bolivarien afin de bien mesurer encore une fois la taille du mensonge de "la fin de la liberté d'expression au Venezuela".
Au niveau international, les relais habituels des entreprises privées de communications vénézuéliennes sont entrés dans le champ de la Bataille médiatique. Reporters Sans Frontières (RSF) étudie "des modalités d'actions" (El Universal, 26/04/07, p.1-2), la Société Interaméricaine Presse (SIP) monte au créneau, Marcel Granier a entamé une tournée mondiale pour chercher du soutien, non pas pour sa chaîne qui continuera d'émettre par le câble, mais pour calomnier le gouvernement socialiste du Venezuela. Au parlement européen, Marcel Granier s'est réuni avec le président du groupe du Parti Populaire Européen, Joseph Daul et avec le responsable de la commission des Relations Extérieurs du parlement européen, Jacek Saryusz-Wolsky. Il a profité de sa visite à Strasbourg pour rencontrer Robert Ménard et des responsables de RSF, qui en bon lobby gravite autour de ce centre de pouvoir.
Ce qui ce passe réellement au Venezuela autour du non-renouvellement de la concession à la chaîne RCTV a bien été expliqué par plusieurs articles en langue française. Nous nous permettons à la fin de cette introduction de mentionner quelques liens utiles pour comprendre cette nouvelle attaque contre la Révolution Bolivarienne.
On sait aussi que le gouvernement a accusé la chaîne d'avoir participé (et organisé) la tentative de putsch d'avril 2002. On se souviendra peut être du témoignage clé d'Andres Izarra, président de Télésur, et chef de l'information de RCTV aux moments des faits, qui avait démissionné pour protester contre la censure que la direction imposait à ses employés pendant ces jours tragiques. D'autres témoignages d'intellectuels ou journalistes ont été diffusés renforçant les accusations du gouvernement.
Cependant, ces (rares) témoignages auquel on a pu avoir accès en Europe sont tous issus de sources plus ou moins proche de la Révolution Bolivarienne. Ils ont été repris dans les articles que nous mentionnons plus bas.
Il nous a paru intéressant et important de publier une série de témoignage à la charge de RCTV (place de la chaîne dans la politique nationale, lien avec les pouvoirs corrompus de la IVe république vénézuélienne, rôle de RCTV dans le Coup d'Etat,…) issus des rangs mêmes de l'opposition. Témoignages que nous publierons en plusieurs parties. Nous nous proposons donc de donner la parole à ces membres de l'opposition (parfois radicale) au gouvernement bolivarien afin de bien mesurer encore une fois la taille du mensonge de "la fin de la liberté d'expression au Venezuela".